Sabtu, 25 Februari 2012

Medicus Curat — Natura Sanat 4 - Hippocrates (c. 460 BC - 377 BC) Law



PULIH MARI BALI WUTUH PURNA WALUYA JATI
The Law by Hippocrates, translated by Francis Adams. Translated in 1849.

1. Medicine is of all the Arts the most noble; but, owing to the ignorance of those who practice it, and of those who, inconsiderately, form a judgment of them, it is at present far behind all the other arts. Their mistake appears to me to arise principally from this, that in the cities there is no punishment connected with the practice of medicine (and with it alone) except disgrace, and that does not hurt those who are familiar with it. Such persons are like the figures which are introduced in tragedies, for as they have the shape, and dress, and personal appearance of an actor, but are not actors, so also physicians are many in title but very few in reality.

2. Whoever is to acquire a competent knowledge of medicine, ought to be possessed of the following advantages: a natural disposition; instruction; a favorable position for the study; early tuition; love of labor; leisure. First of all, a natural talent is required; for, when Nature opposes, everything else is in vain; but when Nature leads the way to what is most excellent, instruction in the art takes place, which the student must try to appropriate to himself by reflection, becoming an early pupil in a place well adapted for instruction. He must also bring to the task a love of labor and perseverance, so that the instruction taking root may bring forth proper and abundant fruits.
Hippocrates (c. 460 BC - 377 BC)

3. Instruction in medicine is like the culture of the productions of the earth. For our natural disposition is, as it were, the soil; the tenets of our teacher are, as it were, the seed; instruction in youth is like the planting of the seed in the ground at the proper season; the place where the instruction is communicated is like the food imparted to vegetables by the atmosphere; diligent study is like the cultivation of the fields; and it is time which imparts strength to all things and brings them to maturity.

4. Having brought all these requisites to the study of medicine, and having acquired a true knowledge of it, we shall thus, in traveling though the cities, be esteemed physicians not only in name but in reality. But inexperience is a bad treasure, and a bad fund to those who possess it, whether in opinion or reality, being devoid of self-reliance and contentedness, and the nurse both of timidity and audacity. For timidity betrays want of powers, and audacity a want of skill. There are, indeed, two things, knowledge and opinion, of which the one makes its possessor really to know, the other to be ignorant.

5. Those things which are sacred, are to be imparted only to sacred persons; and it is not lawful to impart them to the profane until they have been initiated in the mysteries of the science.

ΝΟΜΟΣ (Law)

Ἰητρικὴ τεχνέων μὲν πασέων ἐστὶν ἐπιφανεστάτη· διὰ δὲ ἀμαθίην τῶν τε χρεομένων αὐτῇ, καὶ τῶν εἰκῆ τοὺς τοιούσδε κρινόντων, πολύ τι πασέων ἤδη τῶν τεχνέων ἀπολείπεται. Ἡ δὲ τῶνδε ἁμαρτὰς τὰ μάλιστά μοι δοκέει ἔχειν αἰτίην τοιήνδε· πρόστιμον γὰρ ἰητρικῆς μούνης ἐν τῇσι πόλεσιν οὐδὲν ὥρισται, πλὴν ἀδοξίης· αὕτη δὲ οὐ τιτρώσκει τοὺς ἐξ αὐτέης συγκειμένους. Ὁμοιότατοι γάρ εἰσιν οἱ τοιοίδε τοῖσι παρεισαγομένοισι προσώποισιν ἐν τῇσι τραγῳδίῃσιν· ὡς γὰρ ἐκεῖνοι σχῆμα μὲν καὶ στολὴν καὶ πρόσωπον ὑποκριτοῦ ἔχουσιν, οὐκ εἰσὶ δὲ ὑποκριταὶ, οὕτω καὶ ἰητροὶ, φήμῃ μὲν πολλοὶ, ἔργῳ δὲ πάγχυ βαιοί.

Χρὴ γὰρ, ὅστις μέλλει ἰητρικῆς ξύνεσιν ἀτρεκέως ἁρμόζεσθαι, τῶνδέ μιν ἐπήβολον γενέσθαι· φύσιος· διδασκαλίης· τόπου εὐφυέος· παιδομαθίης· φιλοπονίης· χρόνου. Πρῶτον μὲν οὖν πάντων δεῖ φύσιος· φύσιος γὰρ ἀντιπρησσούσης, κενεὰ πάντα· φύσιος δὲ ἐς τὸ ἄριστον ὁδηγεούσης, διδασκαλίη τέχνης γίνεται· ἣν μετὰ φρονήσιος δεῖ περιποιήσασθαι, παιδομαθέα γενόμενον ἐν τόπῳ, ὁκοῖος εὐφυὴς πρὸς μάθησιν ἔσται· ἔτι δὲ φιλοπονίην προσενέγκασθαι ἐς χρόνον πουλὺν, ὅκως ἡ μάθησις, ἐμφυσιωθεῖσα, δεξιῶς τε καὶ εὐαλδέως τοὺς καρποὺς ἐξενέγκηται.

Ὁκοίη γὰρ τῶν ἐν τῇ γῇ φυομένων [ἡ] θεωρίη, τοιήδε καὶ τῆς ἰητρικῆς ἡ μάθησις. Ἡ μὲν γὰρ φύσις ἡμέων, ὁκοῖον ἡ χώρη· τὰ δὲ δόγματα τῶν διδασκόντων, ὁκοῖον τὰ σπέρματα· ἡ δὲ παιδομαθίη, τὸ καθ´ ὥρην αὐτὰ πεσεῖν εἰς τὴν ἄρουραν· ὁ δὲ τόπος ἐν ᾧ ἡ μάθησις, ὁκοῖον ἡ ἐκ τοῦ περιέχοντος ἠέρος τροφὴ γιγνομένη τοῖσι φυομένοισιν· ἡ δὲ φιλοπονίη, ἐργασίη· ὁ δὲ χρόνος ταῦτα ἐνισχύει πάντα, ὡς τραφῆναι τελέως.

Ταῦτα ὦν χρὴ ἐς τὴν ἰητρικὴν τέχνην ἐσενεγκαμένους, καὶ ἀτρεκέως αὐτέης γνῶσιν λαβόντας, οὕτως ἀνὰ τὰς πόλιας φοιτεῦντας, μὴ λόγῳ μοῦνον, ἀλλὰ καὶ ἔργῳ ἰητροὺς νομίζεσθαι. Ἡ δὲ ἀπειρίη, κακὸς θησαυρὸς καὶ κακὸν κειμήλιον τοῖσιν ἔχουσιν αὐτέην, καὶ ὄναρ καὶ ὕπαρ, εὐθυμίης τε καὶ εὐφροσύνης ἄμοιρος, δειλίης τε καὶ θρασύτητος τιθήνη. Δειλίη μὲν γὰρ ἀδυναμίην σημαίνει· θρασύτης δὲ, ἀτεχνίην. Δύο γὰρ, ἐπιστήμη τε καὶ δόξα, ὧν τὸ μὲν ἐπίστασθαι ποιέει, τὸ δὲ ἀγνοεῖν.

Τὰ δὲ ἱερὰ ἐόντα πρήγματα ἱεροῖσιν ἀνθρώποισι δείκνυται· βεβήλοισι δὲ, οὐ θέμις, πρὶν ἢ τελεσθῶσιν ὀργίοισιν ἐπιστήμης.

LA LOI (Law)

La médecine est de tous les arts le plus relevé ; mais l’ignorance de ceux qui l’exercent, le peu de discernement de ceux qui jugent les médecins, l’ont, à notre époque, rabaissé au-dessous de tous les autres. Voici, ce me semble, le principal motif de ce préjugé : c’est que la médecine est la seule profession [dont le mauvais exercice] n’est puni dans les villes que par l’ignominie. Mais l’ignominie ne blesse pas ceux qui en sont pétris ; car de pareils médecins ressemblent exactement aux figurants qu’on introduit dans les tragédies ; comme ceux-ci ont le maintien, l’habit et le masque d’un acteur, mais ne sont pas des acteurs ; de même il est beaucoup de médecins de nom, et fort peu de fait.

Celui qui veut arriver à une connaissance intime de la médecine doit réunir les dispositions naturelles, une science acquise, un séjour favorable [aux études], une instruction commencée dès l’enfance , l’amour du travail et une longue application. Il faut donc mettre au premier rang les dispositions naturelles ; car si la nature résiste, tout effort devient inutile. Mais si la nature elle-même conduit pour le mieux, on arrive à l’instruction dans l’art ; on doit l’acquérir avec intelligence en se formant dès le jeune âge dans un séjour parfaitement approprié à l’étude ; il est encore besoin d’y apporter pendant longtemps une application soutenue, afin que la science germe dans l’esprit et produise heureusement des fruits en pleine maturité.

Ce qu’on observe dans la culture des plantes s’applique également à l’étude de la médecine. Notre nature, c’est le champ ; le précepte du maître, c’est la semence ; l’étude commencée dès le jeune âge rappelle la saison où la semence doit être confiée à la terre ; le séjour dans un lieu favorable à l’enseignement, c’est l’air qui nourrit les plantes qu’il entoure ; l’assiduité à l’étude, c’est le labourage.

C’est après avoir apporté ces conditions nécessaires à l’étude de la médecine, c’est après en avoir pris une connaissance exacte, qu’il faut parcourir les villes. afin de n’être pas réputé seulement médecin de nom, mais médecin de fait ; car l’inexpérience est, pour ceux qui la possèdent, un mauvais trésor, un mauvais fond, toujours nuisible pendant le sommeil comme pendant la veille. Elle ne connaît ni la tranquillité d’âme, ni la gaîté dlu cœur : c’est la mère de la timidité et de la témérité. La timidité décèle l’impuissance, et la témérité l’ignorance de l’art ; car il y a deux choses, la science et l’opinion ; celle-là conduit au savoir, celle-ci à l’ignorance.

Au reste, les choses saintes sont révélées à ceux qui sont saints ; mais il n’est point licite de les confier aux profanes avant qu’ils ne soient initiés aux mystères de la science.



>>> Daftar Jamu Godog Kendhil Kencana

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